Prélab

Section 1.1 Prélab

Les trois premiers laboratoires sont consacrés à l’étude du diabète, en mettant l’accent sur les femmes d’origine pima. Les Pimas sont un peuple autochtone de la région du Sonora, au Mexique, et de l’État de l’Arizona, aux États-Unis. Les données utilisées proviennent du National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases (l’Institut national du diabète et des maladies digestives et rénales des États-Unis). Les femmes ont été suivies sur une longue période, soit de 1965 à 1995. Ce type de recherche, appelée étude longitudinale, vise à observer l’évolution d’une variable dans le temps. L’année exacte de la collecte de données pour ce laboratoire n’est toutefois pas connue.

Selon Santé Canada, le diabète est défini comme « une maladie chronique qui se développe lorsque le corps ne produit pas l’insuline dont il a besoin pour transformer le sucre en énergie ou qu’il ne l’utilise pas efficacement ». Cette maladie se divise en trois catégories : le diabète de type 1, le diabète de type 2 et le diabète gestationnel. Le diabète de type 1 se caractérise par une production insuffisante d’insuline par le corps. Le diabète de type 2 est lié à une résistance du corps à l’insuline. Le diabète gestationnel, quant à lui, se manifeste par une élévation récente du taux de glucose dans le sang d’une femme enceinte.

Dans l’étude présentée, on se concentre sur le diabète de type 2, une forme de diabète fréquemment associée à l’inactivité physique, à l’obésité, à l’âge avancé d’un individu, ainsi qu’à des antécédents familiaux de diabète de type 2. Plusieurs facteurs expliquent cette prévalence chez les communautés autochtones. Notamment, ces dernières rencontrent des obstacles pour accéder à des soins de santé adéquats en raison de ressources limitées et de conditions économiques précaires.

Le fichier Excel à télécharger, ouvrir et enregistrer est Données_Diabète.xlsx disponible en cliquant ici

github.com/JeanSebastienTurcotte/LabosStats/blob/main/assets/Base%20de%20donn%C3%A9es/Donn%C3%A9es_Diab%C3%A8te.xlsx?raw=true

La base de données de l’enquête comprend les mesures diagnostiques d’un échantillon de 768 femmes pimas de l’Arizona. Les variables à l’étude sont :

l’identifiant des participantes. L’éthique en matière de recherche exige l’anonymat des personnes participantes. Ainsi, un numéro est attribué à chaque individu afin d’éviter de divulguer leur identité;
l’âge des participantes en année;
le nombre de grossesses;
la concentration de glucose plasmatique après deux heures lors d’un test de tolérance au glucose par voie orale en milligramme de glucose par décilitre de sang (mg/dL). Un taux élevé de glucose est un signe précoce du diabète de type 2. Après ce test, une valeur considérée saine est inférieure à 140 mg/dL. Une valeur comprise entre 140 et 199 mg/dL est considérée comme un prédiabète. Une valeur de 200 mg/dL ou plus indique un diabète;
la pression artérielle diastolique en millimètre de mercure (mmHg). La pression diastolique indique la pression dans les artères lorsque le coeur se repose entre deux battements. Une valeur comprise entre 60 et 80 est considérée comme normale. Une valeur entre 80 et 90 est qualifiée de préhyperetension. Une valeursupérieure à 90 est classifiée comme hypertension;
l’épaisseur du pli cutané du triceps en mm;
l’insuline dans le sang en micro unité internationale par millilitre (\(\mu\)U/mL). L’insuline est une hormone produite par le pancréas. Elle joue un rôle crucial dans le maintien de l’équilibre énergétique du corps et la régulation du taux de glucose sanguin. Après un repas riche en glucides, le taux de glucose peut augmenter rapidement; l’insuline intervient alors pour l’abaisser. En cas de production insuffisante d’insuline ou si le corps devient résistant à son action, le glucose reste en excès dans le sang, ce qui peut entraîner des maladies comme le diabète de type 1 ou le diabète de type 2. Dans l’étude des femmes d’origine pima, l’accent est mis sur le risque de développement du diabète de type 2;
l’indice de masse corporelle (IMC) en kilogramme par mètre carré (kg/m\(^{2}\)). Comme l’indiquent les unités, l’IMC est la valeur obtenue en divisant la masse d’un individu par sa taille au carré. Il s’agit d’un indicateur permettant d’estimer le surpoids d’une personne. Selon Statistique Canada, l’IMC fournit « un moyen de classer le poids corporel en fonction de risque pour la santé »
²
https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/82-229-x/2009001/status/abm-fra.htm , page consultée le 20 août 2024
. Cependant, l’IMC n’est pas sans faille. Il ne fournit aucune information concernant la distribution de la matière grasse dans le corps;
les stades d’obésité selon Santé Canada (catégorie de l’IMC) :
1. Poids insuffisant (\(\lt 18,5\))
2. Poids normal (\(18,5 - 24,9\))
3. Excès de poids (\(25,0 - 29,9\))
4. Obésité classe I (\(30,0-34,9\))
5. Obésité classe II (\(35-39,9\))
6. Obésité classe III (\(\geq 40,0\))
la fonction pedigree du diabète. C’est un score mesurant le risque familial du diabète. Cette valeur mesure entre 0,08 et 2,42;
l’atteinte au diabète (avoir ou non le diabète).
1. Non
2. Oui

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